Kaddy DIARRA en concert à Châtillon d’Azergues

samedi 1er juin 2013 : 20h00
par  NC Dubourg

Kaddy DIARRA en concert à Châtillon d’Azergues

Rendez-vous attendu par les amateurs d’art, d’artisanat, de sons, d’images et de goûts burkinabés, « Les 20 heures africaines » de l’association A Plus…, qui soutient des projets humanitaires au Burkina Faso, auront lieu les 1er et 2 juin prochains à Chatillon d’Azergues (Rhône) dans la salle des fêtes du lac.

Le Concert

Les « 20 heures » débuteront samedi 1er juin 2013 à 20h30 avec un très beau concert de Kady Diarra, une voix et une musique pleines d’énergie et de générosité, à l’image du Burkina Faso, pays accueillant, carrefour de multiples influences musicales.
Kady Diarra est originaire Bobo Dioulasso au Burkina Faso mais elle naît et grandit à Abidjan au début des années 70. Issue d’une famille de griots, très tôt, elle accompagne sa mère, Nana Dembélé, durant les cérémonies qui rythment la vie de la communauté Burkinabé en Cote d’Ivoire. Elle développe rapidement un goût prononcé pour la danse et travaille avec plusieurs troupes à Abidjan. De retour à Bobo Dioulasso en 1992, Kady décide d’en faire son métier. Elle se fait repérer par de nombreuses troupes et travaille la danse, le chant et le théâtre. Dès lors, elle acquiert de nombreuses expériences comme choriste et danseuse dans différentes troupes en Afrique, notamment dans le Foliba d’Adama Dramé, mais aussi avec Suruntu Kunu, Gondwana (formation afro jazz Suisse) et Wountey, qui l’emmène sur plusieurs tournées en Europe.
Mais Kady souhaite faire entendre sa propre voix et celle des femmes africaines. Depuis de nombreuses années elle écrit d’ailleurs ses propres chansons et souhaite les faire partager au plus grand nombre. En 1997, elle crée donc son groupe. Elle s’entoure des musiciens de sa famille, qui mettent en musique son répertoire dans une veine traditionnelle et commence à tournée en Afrique. Dés 1999, elle vient jouer en Europe où sa voix, sa présence et son énergie scénique séduiront un public friand de cette musique traditionnelle, joyeuse et tellement naturelle.
Durant l’été 2000, elle enregistre son premier CD 4 titres « Faso Bara » (sorti en avril 2001), qui lui permet de se produire dans de nombreux festivals et café concerts.

En février 2002, elle rejoint la formation jazz du pianiste allemand Jasper Van’t Hof et le PILI-PILI comme choriste et part pour une tournée de 20 dates durant le Timbuktu Tour 2002 en Allemagne et en Autriche. Durant l’été, après une tournée française, où elle croisa la route de Youssou N’Dour au festival New Bagnols Blues et de Salif Keïta à l’auditorium de Lyon, elle enregistre son premier album « Dianako », sorti en mars 2004 chez Playasound. Cette même année, après avoir intégré à ses musiciens Harouna Koïta, ancien guitariste et claviers du groupe Farafina, elle se produit une centaine de fois sur scène.
En 2006, suite au durcissement des conditions de circulation des artistes africains Kady est contrainte d’annuler la venue de ses musiciens et comprend qu’elle doit se tourner vers des musiciens installés en France.
Durant 2 ans, forte de toutes les expériences musicales qui l’ont traversée, elle fait évoluer son répertoire, avec l’aide du guitariste Franck Mercier, à partir d’une base traditionnelle en y incluant des sonorités propres à l’occident (ballade folk, skank reggae, tourne afro beat).
En 2008, Lamastrock lui propose de produire son 2ème album en lui donnant les moyens de ses ambitions. Les enregistrements débutent en décembre 2008 au studio la Cigogne de Bourg de Péage sous la houlette de Philippe Valdés. Plus de 15 musiciens y participent : les amis et la famille venus d’Afrique pour exprimer leurs racines musicales et les amis musiciens français pour créer cette fusion qui lui tenait à cœur. Kady Diarra, toujours auteur compositeur, s’est entourée de Franck Mercier pour les arrangements et de Philippe Valdés à la réalisation.
Ce troisième album intitulé « Noumou » sort en septembre 2009 (LamastrocK a passé un accord avec le label Playasound pour une commercialisation internationale). Disponible avec Harmonia Mundi pour la France, l’album fut très bien accueilli par le public et la presse). Dans ses textes, Kady, fidèle à la tradition des griots, joue son rôle social et conseille ses frères et sœurs africains pour leur vie quotidienne, leur donne espoir dans l’avenir et rend hommage à ses ancêtres ainsi qu’a toutes les personnes qui comptent pour elle. Avec cet album, Kady souhaite que la musique du Burkina Faso trouve sa place auprès du grand public, que la joie et la générosité de son peuple se ressentent à travers elle.

Kady le chante durant 2 ans avec pas moins d’une centaine de concerts en Europe et au Burkina Faso, où l’album est nominé au Kundé D’or (équivalent des Victoires de la musique), dans la catégorie du meilleur album burkinabé produit à l’étranger. Pour Kady Diarra, 2012 fut l’année de création d’un nouveau répertoire avec l’objectif de réaliser un nouvel album en fin d’année. La création débute en février 2012 en partenariat avec le Train Théâtre de Portes Les Valence.
Avec plus de 600 spectacles à son actif, Kady Diarra et ses musiciens proposent, avec une joie communicative, un univers scénique où se mêlent la sensualité des musiques du Sahel et l’énergie festive des percussions africaines, mélange détonant où tradition ancestrale et sens de la fête se côtoient pour un spectacle enivrant.

Une voix et une musique pleine d’énergie et de générosité, à l’image du Burkina Faso, pays accueillant et carrefour de multiples influences musicales.


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